Dans une civilisation où prédomine le consumérisme et où tout va trop vite et trop fort, le ressourcement auprès de la nature demeure une recherche jamais aboutie. Le monde végétal répond à cette quête de sens, un sens tout à la fois premier et simple qui nous ramène à nos origines et où nous redevenons observateurs et curieux de la nature. Ce rapport à ce que nous offre le végétal se complète d’un désir de tirer profit (au sens noble) des bienfaits des plantes. De nombreuses plantes sont là, à portée de main, et nous pouvons y puiser de quoi nous nourrir, nous soigner, nous pouvons en façonner des objets utiles, tout cela de façon équilibrée, dans le respect des ressources et de leur diversité.
Dans ce livre, Des plantes en Provence, l’auteur s’attache à nous livrer, au gré des rencontres entre les plantes et l’Homme, des savoirs hérités de nos ancêtres, souvent d’origine millénaire et parfois inédits. Ici pas de compilations de livres ou de sites internet, la transmission de ces pratiques ancestrales est directe. En effet, l’auteur s’appuie sur des ethnotextes (témoignages en provençal et en français) authentiques où celui qui dit sait ce dont il parle. Vous serez invités à ramasser une salado-fero (salade sauvage), à goûter des baies d’amélanchier, à différencier le vératre toxique de la grande gentiane ou encore à préparer de l’òli-rouge, souverain contre les brûlures et hématomes, et bien d’autres choses passionnantes encore.
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